Devenir chauffeur de taxi : comment y arriver ?

Le métier de chauffeur de taxi est très présent dans nos médias, entre autres à cause de la crise concurrentielle qu’ils subissent. Néanmoins, chaque individu connaît l’existence de ces véhicules professionnels qui ont vocation à nous emmener dans un endroit souhaité, et ce, monnayant leurs services. Mais comment devenir chauffeur de taxi ? Quelles sont les ficelles pour y parvenir, les formations pour accéder au métier et les conditions exigées ? Vous avez envie de le découvrir ? Allez en route, on y va !

Obtenir la licence de taxi : une formation spécifique

Tout d’abord, la première condition pour exercer en tant que chauffeur de taxi c’est d’obtenir son CCPT qui signifie certificat de capacité professionnelle de chauffeur de taxi. Ce dernier est accessible dans l’une des 40 écoles qui occupent la région parisienne. Le CCPT est indispensable pour occuper la profession de chauffeur de taxi. Il permet, par la suite, de se voir décerner une carte professionnelle délivrée par la Préfecture du département. Néanmoins, pour tenter d’obtenir ce diplôme bien spécifique, des conditions d’entrée règlementaires sont impératives. Vous devez, en effet, être titulaire du permis B depuis une durée minimale de 2ans et fournir une preuve médicale (visite médicale) que vous êtes en aptitude de conduire des individus à bord de votre véhicule. Par la suite, le postulant au titre de chauffeur taxi suivra une formation d’environ 400 heures (étalées sur 4 mois) qui mêlent épreuves pratiques et théoriques. D’un point de vue financier, on s’interroge sur le montant à dépenser pour devenir chauffeur de taxi. Au total, on compte un investissement total de 2500 euros. Désormais, le parcours professionnel d’un conducteur de taxi n’aura plus de secrets pour vous.

Devenir chauffeur de taxi : le choix d’une profession très règlementée

Vous n’êtes pas sans savoir que pour tout métier, une législation salariale est à respecter. Et bien c’est également valable pour les taxis. Pour obtenir la licence de taxi, vous devez vous préparer à respecter une réglementation très très élaborée… D’abord, le choix de votre statut. Car oui, aussi bizarre que ça puisse paraître, les chauffeurs de taxi n’ont pas tous le même statut. Vous trouverez les chauffeurs salariés qui travaillent uniquement pour une seule compagnie et qui, contrairement aux idées reçues, représentent uniquement 20% du métier. Mais il existe également le statut de locataire, d’artisan, voire même de salarié actionnaire. Le statut de locataire, qui comme son nom l’indique loue son véhicule à des compagnies, nécessite une règlementation particulière pour éviter tout abus. Ce dernier travaille un véhicule qui ne lui appartient pas, mais qui appartient à une société de taxi agréée, et paie, par conséquent des charges qui lui sont propres : une redevance mensuelle ou trimestrielle qui a vocation à couvrir l’ensemble des charges liées à l’exercice de la profession ainsi que le carburant utilisé pour réaliser les courses. Cette réglementation est essentielle au maintien de la profession et impérative pour éviter certains débordements. Malgré le large choix des statuts, aucun d’entre eux n’est idéal. Devenir chauffeur de taxi est un choix qui se réfléchit, se prépare et se mesure.

Chauffeurs taxis : les inconvénients d’un métier très ancien

Toute profession a ses failles, et nous allons découvrir ci-dessous celles d’un métier datant du dix-septième siècle. Depuis le métier a évolué, s’est démocratisé (notamment dans les grandes villes) et a réussi à s’imposer, au fur et à mesure, comme un partenaire de vie (enfin plutôt de déplacement, je vous le souhaite) inégalable. Que ce soit dans son pays natal ou à l’étranger, l’existence des taxis nous facilite la vie dans chacun de nos moments de stress, de paresse ou d’immobilité. Mais cette fois nous allons nous mettre à leur place et tenter de découvrir les travers ce métier aux facettes multiples. Horaires difficiles, nocturnes et répétitifs, clients désagréables (voire ivres, ou malhonnêtes), activité incertaine qui dépendent de la demande extérieure, position de travail assise fatigante ou encore nécessité de connaître sur le bout des doigts la ville dans laquelle on exerce… Autant d’inconvénients qui compliquent la tâche et qui peuvent, à terme, décourager un postulant. Car, contrairement à ce que l’avis public prétend, le poste de taxi ne se résume pas uniquement à conduire et discuter. Prenez-en note, devenir chauffeur de taxi n’est pas aussi simple que ça en a l’air.

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