Devenir chauffeur de taxi : caractéristiques et formations

Le choix d’exercer le métier de chauffeur de taxi n’est pas un choix aisé car de nombreux inconvénients accompagnent cette profession.

Inconvénients du métier de chauffeur de taxi

Horaires parfois difficiles, une concentration constante qui se révèle en fin de journée éprouvante , l’obligation de rester en position assise pendant plusieurs heures (bien que la loi oblige à un repos régulier). D’autre part il n’est pas exagéré de qualifier de véritable parcours du combattant que ce parcours pour devenir chauffeur de taxi. Le métier est soumis à une règlementation très stricte (il existe même une ‘’police des taxis’’ et une commission de discipline), des heures de formation astreignantes et enfin il faut pouvoir répondre à certaines conditions pour prétendre intégrer la profession de taxi.

Formation exigée pour devenir conducteur de taxi

On dénombre environ trente écoles (pour la région parisienne uniquement) pour apprendre le métier de taxi qui seront censées permettre au candidat au poste d’obtenir un CCPT,c’est-à-dire un certificat de Capacité professionnelle de conducteur de taxi, certificat indispensable dans le parcours pour devenir chauffeur de taxi, et lui sera délivré par la préfecture du département d’exercice. L’élève devra suivre une formation d’une durée de 200 à 420 heures étalées sur 3 à 6 mois, en fonction bien sûr de l’emploi du temps du postulant. Cette formation sera dispensée dans un centre de formation à titre collectif ou individuel. Il devra également passer avec un succès un examen théorique et pratique (code, conduite, topographie) en deux parties (nationale et départementale) et obtenir un diplôme de secourisme. Le coût moyen pour une formation complète aux examens s’élèvera aux environs de 2000 euros.

Devenir chauffeur de taxi : autre aspect de la formation

Dans le parcours pour devenir chauffeur de taxi figure également une épreuve d’admissibilité, comprenant : gestion, règlementation nationale de la profession, sécurité et un bon apprentissage de la langue française, la faculté à mémoriser des adresses et connaissance des lieux ou monuments prépondérants.
Mais l’épreuve ne s’arrête pas là, l’on ne peut en effet pas postuler à la profession si l’on ne remplit pas les conditions requises par la loi 95-66 du 20 janvier 1995.

Conditions exigées pour devenir chauffeur de taxi

Etre titulaire du permis de conduire B depuis au moins trois ans, ne jamais avoir commis d’infraction ou s’être vu retirer son permis pour conduite en état d’ivresse ou autre délit et enfin posséder un casier judiciaire vierge. Une fois toutes ces conditions remplies, l’on peut enfin obtenir un certificat de capacité professionnelle et recevoir de la préfecture une carte professionnelle de conducteur de taxi.
Une fois arrivé à la fin de ce long parcours pour devenir chauffeur de taxi, il faut choisir son statut selon lequel on devra obtenir une autorisation de stationnement (licence).

Les différents statuts du chauffeur de taxi

Ils sont au nombre de 3 : les salariés travaillant pour une compagnie qui représentent environ 17% de la profession, les exploitants locataires, 27% de la profession, appelés ainsi car ils louent leur véhicule à des prestataires, et enfin les artisans, constituant 56% du corps de la corporation. Revenons sur le statut d’exploitant locataire, il s’agit dans la plupart des cas d’un statut intermédiaire qui permettra au conducteur d’exercer en tant qu’artisan, ce qui nécessitera un minimum d’expérience et la capacité financière d’acquérir une licence pour accéder au statut d’exploitant de taxi.

Retrouvez également notre article sur l‘équipement du chauffeur de taxi.

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