Equipement indispensable d’un chauffeur de taxi

Un taxi a l’obligation de posséder l’équipement suivant : un voyant sur son toit, un compteur visible ayant pour fonction de calculer le prix de la course, une affichette fournissant certaines indications dont le numéro d’immatriculation du véhicule, une carte de stationnement, et enfin un taximètre (obligatoire en région parisienne seulement) comptabilisant le nombre d’heures travaillées.

Équipement indispensable : le compteur ou taximètre

Le taximètre est de rigueur. Il a pour fonction de calculer le tarif au kilomètre suivant les tarifs A,B,C.

Les différents tarifs en vigueur

Le tarif A concerne les courses en z, le tarif B, lui, s’applique au reste de la journée ainsi que le dimanche et jours fériés de 7 heures à minuit. Le tarif C quant à lui couvre les nuits de minuit à 7 heures. La tarification est un élément primordial dans l’équipement d’un chauffeur de taxi, une variante cependant en ce qui concerne les départements de la petite couronne et les deux aéroports. Dans cette zone suburbaine, le tarif B remplace le tarif A et le tarif C remplace le tarif B. C’est aux conducteurs eux-mêmes de passer, s’ils y pensent d’un tarif à l’autre lors d’un changement de zone. Ces tarifications ont été fixées par le ministère de l’économie. En l’année 2004, des fédérations de taxis ont saisi les parlementaires sur le fait que par temps d’hiver, en présence de neige ou verglas, ceux-ci devaient s’armer d’un équipement particulier. La requête qui a très vite tourné à la polémique évoluait autour des frais d’équipement engendrés par les intempéries, les conducteurs ne devaient-ils pas alors facturer les courses à un tarif supérieur ?

Équipement des taxis : le lumineux taxi

Ce lumineux, même s’il figure dans l’équipement indispensable d’un chauffeur de taxi en affichant un signal rouge ou signal vert et censé indiquer si le taxi est disponible ou pas, ne signifie pas pour autant qu’un conducteur s’arrêtera pour satisfaire la demande du client. Dans certains cas le conducteur ne sera pas libre sous prétexte qu’il a « terminé son service », ou alors il vous signifiera que la destination demandée n’est pas sur sa trajectoire prévue. Dans d’autres cas il se trouvera qu’un passager occupe déjà le véhicule, sans pour autant que le signal l’indique. Le signal lumineux mentionne également la commune à laquelle est rattaché le taxi et le tarif appliqué pendant la course. Le lumineux peut également épouser différentes formes.

Affiche à l’intérieur du véhicule

Il s’agit d’une étiquette obligatoire dans l’équipement d’un chauffeur de taxi indiquant le numéro d’immatriculation d’une part, mais également des informations concernant les tarifs en vigueur ainsi que les suppléments à prévoir (bagages, passage d’un tarif A, au tarif B etc…) Figure aussi sur cette affichette l’adresse de la préfecture de police en cas de litige opposant le passager au conducteur du taxi. Cette affiche est généralement rédigée en deux langues : français et anglais.

Équipement indispensable : la carte de stationnement

La carte de stationnement est en fait assimilée à une licence que doit posséder tout chauffeur de taxi. Cette carte est accompagnée d’un numéro gravé sur une plaque fixée sur l’aile droite du véhicule ainsi que d’un tampon de la préfecture de Paris.

Équipement indispensable d’un chauffeur de taxi : les horodateurs

Les horodateurs concernent uniquement les taxis parisiens, mais viennent compléter l’équipement indispensable d’un chauffeur de taxi trois types d’horodateurs correspondant aux trois types de statuts de chauffeur se distinguent : l’horodateur pour salarié ou locataire (de couleur jaune), l’horodateur pour locataire ou actionnaire (de couleur rouge) et l’horodateur pour artisan (de couleur bleue). Cet horodateur indique également l’heure de fin de service du chauffeur, l’appareil est fixé sur la plage arrière du véhicule ou intégré au compteur s’il s’agit d’un modèle plus récent. En règle générale il est recommandé au passager de s’assurer pour sa sécurité de vérifier que tout cet équipement d’un chauffeur de taxi occupe effectivement le véhicule choisi.
Enfin il nous faut pour la petite histoire évoquer ‘’la route de Shangai’’, qui n’est autre que le nom donné à un détour effectué intentionnellement par certains taxis pour augmenter le prix d’une course..

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